L'Inde : de Delhi à Jaisalmer
Nous avons passé quelques jours à Delhi dans l'attente de l'arrivée des cousins pour les vacances de la Toussaint. Repos et acclimatation seront à l'ordre du jour. En effet, inutile de décrire le changement radical de conditions de vie et d'environnement par rapport au Japon et même à la Chine!! Et ce n'est pas facile pour tout le monde...On peut le comprendre lorsque Gauthier constate, à premières vues, que le Delhi d'il y a 30 ans n'a pas changé! On veut bien le croire en voyant l'état des rues et de délabrement des bâtiments. Ce qui choque également, c'est la pauvreté avec des enfants mendiant à chaque carrefour, qui s'accrochent à vous sur des dizaines de mètres , pendant que la mère fouille les "poubelles" à ciel ouvert. Et la circulation...! Indescriptible cacophonie de klaxons avec une multitude de voitures, tuk-tuk, motos, vélos, bus, rickshaw, véhicules non identifiés; chacun s'insinuant dans chaque espace libre en zigzagant d'une file à l'autre (même si on ne peut pas vraiment parler de file). Du grand n'importe quoi, mais nous n'avons vu aucun accrochage!
Les cousins, parents et grands-parents nous ont rejoints et c'est une joyeuse bande de 13 personnes qui part à l'assaut du Fort de Jaisalmer au Rajasthan, en train-couchette :
Gabou, Arnaud, Ninon, Anne-Sophie, Claire-Marine et Serge nous ont donc rejoints pour le plus grand bonheur de tous. Bienvenus, et merci de nous avoir rejoint pour cette nouvelle aventure ! Nous pensons bien entendu à Béren et Enora, restés à Pornichet avec Suzana.
Et ce sera dès le départ une sacrée aventure. En effet, la réalisation d'un trajet en train en Inde, qui plus est de nuit, constitue une expérience unique et inoubliable.
Une balade en dromadaire était donc incontournable, pour un coucher du soleil sur les dunes, à la grande joie des enfants et au détriment des lombaires des parents !
Après les richesses des Maharajas, nous descendons avec le peuple dans la vieille ville, aux ruelles sinueuses et labyrinthiques. C'est une véritable effervescence de saveurs, où tous nos sens sont en éveil. On finit par être saouler par tout ce bruit, suffoquant à cause de la poussière mais ravis de l'achat de tissus joyeusement marchandés !
Nous avons passé quelques jours à Delhi dans l'attente de l'arrivée des cousins pour les vacances de la Toussaint. Repos et acclimatation seront à l'ordre du jour. En effet, inutile de décrire le changement radical de conditions de vie et d'environnement par rapport au Japon et même à la Chine!! Et ce n'est pas facile pour tout le monde...On peut le comprendre lorsque Gauthier constate, à premières vues, que le Delhi d'il y a 30 ans n'a pas changé! On veut bien le croire en voyant l'état des rues et de délabrement des bâtiments. Ce qui choque également, c'est la pauvreté avec des enfants mendiant à chaque carrefour, qui s'accrochent à vous sur des dizaines de mètres , pendant que la mère fouille les "poubelles" à ciel ouvert. Et la circulation...! Indescriptible cacophonie de klaxons avec une multitude de voitures, tuk-tuk, motos, vélos, bus, rickshaw, véhicules non identifiés; chacun s'insinuant dans chaque espace libre en zigzagant d'une file à l'autre (même si on ne peut pas vraiment parler de file). Du grand n'importe quoi, mais nous n'avons vu aucun accrochage!
Les cousins, parents et grands-parents nous ont rejoints et c'est une joyeuse bande de 13 personnes qui part à l'assaut du Fort de Jaisalmer au Rajasthan, en train-couchette :
Gabou, Arnaud, Ninon, Anne-Sophie, Claire-Marine et Serge nous ont donc rejoints pour le plus grand bonheur de tous. Bienvenus, et merci de nous avoir rejoint pour cette nouvelle aventure ! Nous pensons bien entendu à Béren et Enora, restés à Pornichet avec Suzana.
Et ce sera dès le départ une sacrée aventure. En effet, la réalisation d'un trajet en train en Inde, qui plus est de nuit, constitue une expérience unique et inoubliable.
Parvenir
à la Gare de Delhi, située dans la vieille ville, relève déjà en
soit d' un premier exploit : il faut se frayer un chemin à
coups de klaxon entre tous les types de véhicules déjà cités en y
ajoutant porteurs en tout genre et quelques vaches sacrées. Arrivés
à la gare, l'opération commando, entourés de nos chauffeurs-gardes
du corps de circonstance, débute avec recommandation de rester
groupés, de surveiller en permanence nos bagages et nos poches et de
garder les enfants à l' œil. La gare est un véritable monde en soi
et nous atteignons notre quai de départ observés de très très
près et avec insistance par les indiens qui nous entourent petit
à petit. Inutile de vous décrire l' état de la gare et surtout des
trains surpeuplés.
Lorsque
le nôtre arrive en gare, nous comprenons le pourquoi de toutes ces
précautions ! Alors que le train n'est pas encore arrêté,
c'est une véritable ruée vers le wagon sans réservation :
bousculade, sprint pour rentrer par les fenêtres ou s' agripper aux
portes encore fermées !
Notre
wagon deuxième classe est très rudimentaire, simples rideaux pour
séparer les compartiments, et passage permanent de vendeurs
ambulants. Après plusieurs déménagements dont le dernier vers 1h,
tout le monde trouvera une couchette ou presque !
Nous passerons ainsi une nuit complètement surréaliste, avec des femmes, enfants et personnes agées qui viendront par moments s'asseoir sur nos couchettes, des allers et venues incessants, des couchettes en perpétuels déménagements avec 3, 4, 5 personnes par banquettes ... Nous entendons marcher sur le toit de notre wagon à plusieurs reprises !
Lors des arrêts, les quais sont généralement bondés. Des indiens se promènent et font leur toilette matinale sur les rails ! Les trains klaxonnent bruyamment et longuement en pénétrant dans les gares afin de se frayer un passage !
Après 23 arrêts qui verront monter et descendre quantité de passagers (mais où trouvent-ils de la place?) et 19 heures de voyage, nous débarquons tous à Jaisalmer (les chaussures d'Agathe en moins...), en plein désert du Thar, 40 °C, globalement en forme !!
Nous passerons ainsi une nuit complètement surréaliste, avec des femmes, enfants et personnes agées qui viendront par moments s'asseoir sur nos couchettes, des allers et venues incessants, des couchettes en perpétuels déménagements avec 3, 4, 5 personnes par banquettes ... Nous entendons marcher sur le toit de notre wagon à plusieurs reprises !
Lors des arrêts, les quais sont généralement bondés. Des indiens se promènent et font leur toilette matinale sur les rails ! Les trains klaxonnent bruyamment et longuement en pénétrant dans les gares afin de se frayer un passage !
Après 23 arrêts qui verront monter et descendre quantité de passagers (mais où trouvent-ils de la place?) et 19 heures de voyage, nous débarquons tous à Jaisalmer (les chaussures d'Agathe en moins...), en plein désert du Thar, 40 °C, globalement en forme !!
Le
Fort de Jaisalmer s'élève dans le désert comme un château de
sable. Cette citadelle en grès couleur miel abrite une vieille ville
aux ruelles étroites ainsi que des haveli, somptueuses demeures aux
façades finement sculptées, construites par les riches marchands
profitant du commerce sur cette route des caravanes.
Une balade en dromadaire était donc incontournable, pour un coucher du soleil sur les dunes, à la grande joie des enfants et au détriment des lombaires des parents !
C'est
une longue route de 286 km à travers le désert semi-aride qui nous mène à Jodhpur. Nous
croiserons un temple Jaïn protégé par deux cobras et un village
fantôme. L'arrivée à notre charmante guesthouse avec un jardin
ombragé sera une véritable oasis !
L'imposante
citadelle de Mehrangarh (taillée directement dans la roche) nous
fait découvrir l'histoire du pays des rois (Rajasthan), des
valeureux guerriers rajpoutes à la conduite chevaleresque et de leur
vie dans des palais somptueux.
La
vue sur la ville dont les maisons sont colorées en bleue lavande est
magnifique. Cette couleur est la couleur des brahmanes et aurait pour
vertu de repousser les insectes.
Après les richesses des Maharajas, nous descendons avec le peuple dans la vieille ville, aux ruelles sinueuses et labyrinthiques. C'est une véritable effervescence de saveurs, où tous nos sens sont en éveil. On finit par être saouler par tout ce bruit, suffoquant à cause de la poussière mais ravis de l'achat de tissus joyeusement marchandés !
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