Le Laos, au ralenti
Arrivée de "loose" à Vientiane, capitale du Laos. Après nous être reposés sur nos lauriers en Inde (tout le voyage était booké à l'avance), nous avons manqué un peu d'anticipation...Bon d'abord, nous n'avions pas emmené de guide, et c'est quand on n'en a pas qu'on se rend compte que c'est indispensable.... Pas de problème, nous en trouvons un lors de notre escale à Bangkok. Une fois à l'aéroport et avant de rentrer dans le pays, il faut un visa qui se fait en direct, avec une photo d'identité, qui se trouve...dans la valise...et qui se paye en baths ou en dollars...qui sont aussi dans la valise !
Mais nous nous rendons vite compte, qu'au Laos, rien ne pose problème. Gauthier ira, après autorisation, dans le hall de l'aéroport (sans passer par la police des frontières) prendre des kips laotiens au DAB puis au bureau de change pour obtenir des dollars. Au comptoir des visas, les policiers sont tout sourire, vérifient à peine les passeports des enfants qui se reposent plus loin et sont quasi hilares à chaque fois qu'ils reçoivent des dollars ! Une fois les formalités réglées (et patience est de mise) avec petit supplément pour le scan de la photo du passeport, nous sommes sereins car la seule chose que nous avions prévue à l'avance était le pick-up pour la guesthouse. Et là bien sur: personne... L'ordinateur dans lequel nous avons confirmation du mail et les coordonnées de la guesthouse est déchargé...Mais nous retrouvons un post-it avec le téléphone ; miracle! Sauvés, sauf que notre téléphone portable ne capte pas... Pas grave, nous faisons de la monnaie en achetant des bananes (en donnant au passage un billet de 50 000 kips en croyant que c'était 5000 kips) et arrivons à joindre notre hôte, qui viendra nous chercher. Ouf ! Après ces petites péripéties, nous constatons qu'après la Chine et l'Inde, nous avons appris à rester zen. Et tant mieux car le Laos est le pays de la zénitude!
On se laisse vivre dans notre charmante guesthouse avec ses maisons traditionnelles en bois, entourées d'un petit jardin tropical (mais c'est la chasse permanente aux moustiques à nous rendre "dengue"!). Il fait chaud, très chaud, la chaleur est écrasante.
Notre première sortie en ville sera mémorable avec un tuk tuk à prix d'or, qui demandera à plusieurs reprises son chemin à des collègues, eux-mêmes le nez perdu sur la carte. Zen, zen...On en rigole!
Le côté positif (alors que notre adresse se trouve finalement qu' à 500 m de la GH...) est que cette balade en "tuk-tuk sightseeing" nous fait découvrir la capitale Vientiane. Il s'agit d'une petite ville d'allure provinciale avec ses vats, ses bâtiments coloniaux mais aussi ses immeubles modernes (essentiellement des banques, des ministères, et des agences de développement) et ses 4X4 nippons qui encombrent les rues. Nous avons sous nos yeux les témoignages du Laos ancien colonisé, le Laos traditionnel où le bouddhisme theravada est omniprésent, et le Laos qui se modernise grâce aux capitaux étrangers.
La visite de temples nous manquait (surtout aux enfants !). Nous découvrons le style laotien avec ses dorures, ses peintures aux couleurs vives qui nous rappellent l'Inde, ses toits qui se superposent surmontés de flamèches et des bouddhas à profusion. L'ensemble est parfois un peu chargé et beaucoup d'entre eux ont été reconstruits suite aux divers conflits dont le Laos a été la victime.
Le Laos, c'est aussi le Mékong, le long duquel nous nous promenons au coucher du soleil...C'est avec plaisir que nous retrouvons tous les soirs les laotiens à leur séance de gymnastique au rythme de la musique à vous faire exploser les tympans!
Arrivée de "loose" à Vientiane, capitale du Laos. Après nous être reposés sur nos lauriers en Inde (tout le voyage était booké à l'avance), nous avons manqué un peu d'anticipation...Bon d'abord, nous n'avions pas emmené de guide, et c'est quand on n'en a pas qu'on se rend compte que c'est indispensable.... Pas de problème, nous en trouvons un lors de notre escale à Bangkok. Une fois à l'aéroport et avant de rentrer dans le pays, il faut un visa qui se fait en direct, avec une photo d'identité, qui se trouve...dans la valise...et qui se paye en baths ou en dollars...qui sont aussi dans la valise !
Mais nous nous rendons vite compte, qu'au Laos, rien ne pose problème. Gauthier ira, après autorisation, dans le hall de l'aéroport (sans passer par la police des frontières) prendre des kips laotiens au DAB puis au bureau de change pour obtenir des dollars. Au comptoir des visas, les policiers sont tout sourire, vérifient à peine les passeports des enfants qui se reposent plus loin et sont quasi hilares à chaque fois qu'ils reçoivent des dollars ! Une fois les formalités réglées (et patience est de mise) avec petit supplément pour le scan de la photo du passeport, nous sommes sereins car la seule chose que nous avions prévue à l'avance était le pick-up pour la guesthouse. Et là bien sur: personne... L'ordinateur dans lequel nous avons confirmation du mail et les coordonnées de la guesthouse est déchargé...Mais nous retrouvons un post-it avec le téléphone ; miracle! Sauvés, sauf que notre téléphone portable ne capte pas... Pas grave, nous faisons de la monnaie en achetant des bananes (en donnant au passage un billet de 50 000 kips en croyant que c'était 5000 kips) et arrivons à joindre notre hôte, qui viendra nous chercher. Ouf ! Après ces petites péripéties, nous constatons qu'après la Chine et l'Inde, nous avons appris à rester zen. Et tant mieux car le Laos est le pays de la zénitude!
On se laisse vivre dans notre charmante guesthouse avec ses maisons traditionnelles en bois, entourées d'un petit jardin tropical (mais c'est la chasse permanente aux moustiques à nous rendre "dengue"!). Il fait chaud, très chaud, la chaleur est écrasante.
Le Laos, c'est aussi le Mékong, le long duquel nous nous promenons au coucher du soleil...C'est avec plaisir que nous retrouvons tous les soirs les laotiens à leur séance de gymnastique au rythme de la musique à vous faire exploser les tympans!
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| Coucher de soleil sur le Mékong |
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